Description

Une gravure pour celles et ceux qui, comme Suzanne Valadon, décident un jour de se regarder autrement.
Qui choisissent d’honorer leur histoire plutôt que de la regretter.
De voir la beauté dans les plis du temps, la force dans les cicatrices.
Cette œuvre n’est pas une décoration.
C’est un rappel. Un souffle.
Celui qui murmure chaque matin :
Tu es vivant.e. Et c’est déjà immense.

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Comme d’habitude, Suzanne se regarde dans le miroir.
Pourtant, aujourd’hui elle se voit enfin telle qu’elle est.
Mieux vaut tard que jamais !
Cela fait 63 ans qu’elle s’observait sans s’apprécier.
Coincée dans ses succès passés, elle n’acceptait de voir sa beauté fanée.
Jusqu’à ce matin.
Aujourd’hui, elle perçoit le charme de son visage sculpté par les années.
Aujourd’hui, elle perçoit son âme fortifiée par ses chagrins passés.
Aujourd’hui, elle perçoit la tendresse cachée sous ses traits austères.
Comme d’habitude, Suzanne se regarde dans le miroir.
Pourtant, c’est la première fois qu’elle se trouve belle !
À la veille de sa mort elle pourra donc murmurer fièrement :
« J’ai assez vécu. J’ai eu une belle vie. Très triste »